1er octobre 2018 : Journée mondiale de l'urticaire

Banale l’urticaire ? Pas sous sa forme chronique ! 84% des patients mettent leur vie sociale en veilleuse

Cette maladie inflammatoire peut avoir de très lourdes conséquences sur la qualité de vie des Belges atteints d’Urticaire Chronique (50.000 Belges), majoritairement des jeunes adultes : « Ce qui a été le plus difficile pour moi, c'est le cercle vicieux qu’entraîne l’urticaire. Je devenais folle, car les plaques rouges chatouillent et brûlent, je me grattais jusqu’à m'arracher la peau. Comme les plaques étaient présentes la journée comme la nuit, je ne dormais quasi plus. Et le manque de sommeil entraînait du stress et des sautes d'humeur qui ne faisaient que renforcer ces crises d'urticaire », témoigne Lauranne, 28 ans, souffrant d’urticaire chronique depuis plusieurs années.

Lourd impact sur les sorties, la vie sexuelle, le travail, etc

Et Lauranne n’est pas seule dans le cas. Selon une récente étude internationale réalisée sur 673 patients atteints d’urticaire chronique[1],[2], 84% des patients avouent limiter leurs sorties (aller au restaurant ou boire un verre), 47% souffrent d’anxiété voire de dépression, 38% se plaignent de troubles du sommeil, 34% ont des difficultés à assurer leurs activités quotidiennes et 27% leur travail. Plus l’urticaire est sévère et plus ces pourcentages augmentent. En cas d’urticaire chronique spontanée, l’apparition et la durée des crises sont imprévisibles ; le caractère imprévisible est un facteur d’angoisse supplémentaire pour la majorité des patients.

Des sensations de brûlure permanentes

L’urticaire chronique spontanée, la forme chronique la plus fréquente, se caractérise par une explosion imprévisible de plaques rouges gonflées accompagnée d’une sensation de brûlure. Pour 6 patients sur 10 s’ajoutent à cela des gonflements, par exemple au visage, appelés angio-oedèmes particulièrement dérangeant et douloureux1.

La forme chronique se manifeste au minimum 2 à 3 fois par semaine pendant au moins six semaines. Les plaques peuvent apparaître n’importe où sur le corps, y compris les muqueuses.

Un tiers des patients atteints d’urticaire chronique ne consultent plus leur médecin[3] 

« Une journée mondiale comme celle-ci est organisée pour mettre en lumière l’importance et le poids que représente cette forme de la maladie dans la vie des patients. Mais aussi pour leur rappeler que la médecine évolue et que dans la majorité des cas, même dans les cas d’urticaire chronique sévère, nous pouvons les aider », se réjouit le Professeur Dominique Tennstedt, dermatologue aux Cliniques Universitaires de Saint-Luc. « Un tiers des patients atteints d’urticaire chronique ne consultent plus car ils ont perdu espoir. Et pourtant, il y a des choses à faire. Lauranne, par exemple, était atteinte d’une forme sévère ; elle n’a plus eu de plaques depuis près d’un an. »

 

Plus d’informations : sur la page Facebook consacrée à l’Urticaire Chronique : https://www.facebook.com/Stopurticaria-1988204644762875/ et sur le site www.stopurticaire.be

 

BE1809885342 13092018

 

[1] M. Maurer et al. The Burden of chronic spontaneous urticaria is substantial: Real-world evidence from ASSURE-CSU. Allergy. 2017.

[2] B.F.O'DONNELL et al. Br J Dermatol. 1997; 136, 197-201

[3]  Maurer et al. ATTENTUS, a German online survey of patients with chronic urticaria highlighting the burden of disease, unmet needs and real-life clinical practice. Br J Dermatol. 2016; 174: 892-894)

Communiqué de presse

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À propos de Stopurticaria

La Journée Mondiale de l’Urticaire a été lancée par urticariaday.org. Cette 4ème édition est soutenue en Belgique par Novartis Belgium. Cette journée a pour objectif de sensibiliser les patients, leur famille, les médecins, politiciens et médias sur la maladie. Plus d’informations sur www.urticariaday.org